
Un mal de tête ou des courbatures, et on prend systématiquement un petit comprimé de Paracétamol. Certes, toutes les douleurs disparaissent après la prise, mais on ne se rend pas compte de ce que ce geste pourrait provoquer à notre organisme. Ne nécessitant pas d’ordonnance pour l’achat, beaucoup prennent cet analgésique en automédication et certains en deviennent même indépendants. Seulement, des risques pour la santé n’en sont pas minimes.
Le paracétamol dans tous ses états
Cet antalgique est un antidouleur efficace pour les enfants comme pour les adultes. Antipyrétique, il diminue instantanément la fièvre et on a tendance à y avoir recours quand ces cas se présentent. D’un simple nez bouché à des douleurs dans les muscles et on se précipite pour en prendre un comprimé, souvent, en ne prenant pas compte du dosage indiqué, puisque cette substance ne requiert pas forcément une ordonnance pour en acheter auprès de la pharmacie.
Devenu un réflexe en cas d’état fébrile, la prise dépasse souvent les 3g tolérés quotidiennement sans respecter l’intervalle de 4 heures entre chaque prise, et peut aller au-delà des 6 jours, sans que l’on consulte un médecin. Le plus vendu en France, ce médicament est, dans la plupart des cas, bien toléré. Il se présente sous plusieurs formes : en comprimé, en suspension buvable, en gélule ou en suppositoire. Mais prenez garde, une utilisation massive, continue et régulière peut provoquer des maladies encore plus graves, voire la mort.
Des dangers plutôt évidents
Tout le monde sait que ce médicament est contre-indiqué chez les sujets présentant des inflammations du foie, mais souvent, les dangers restent latents. Mais même avec du foie sain, des prises continues arriveraient à léser le foie jusqu’à provoquer une hépatite. D’après les chercheurs, plusieurs autres maladies pourraient être provoquées par des prises de quantité importante de cette substance. Ainsi, ceux qui en prennent régulièrement sont exposés à des problèmes cardiovasculaires dans les années qui suivent.
Parmi les risques liés à la prise régulière de ce médicament, il y a celui qui nuirait la capacité de filtration rénale. On peut également citer les troubles gastro-intestinaux et certains sujets pourraient même être victimes d’hémorragies digestives. Un comprimé systématique par mois pourrait également conduire le sujet à l’hypertension. Peut-être que des effets indésirables ne sont pas évidents, mais les risques restent présents et deviennent fatales sans aucun signe manifeste.
Les médicaments courants qui en contiennent
La présence du paracétamol dans plusieurs médicaments, notamment les antidouleurs et les antalgiques, est indiquée dans les notices, dans la partie de la composition, que ce soit des médicaments génériques ou des médicaments princeps. Quelques-uns sont toutefois très courants et se trouvent en permanence dans les boîtes à pharmacie de beaucoup de ménages.
Ainsi, on peut en trouver dans le doliprane, le dafalgan, le fervex, l’efferalgan, l’actifed, le rhumagrip et le trophires. On recense plus de 200 médicaments qui contiennent la molécule et dont l’indication est souvent la même. Beaucoup sont composés seulement de cette molécule d’autres sont associés à des excipients comme la vitamine C ou la caféine. Toutefois, le danger reste toujours imminent en cas d’ingestion importante ou d’une longue durée.